Un scénario en faveur de la reconstitution de la couche d'ozone
Le trou observé dans la couche d'ozone date des années 80. Un dommage causé par la pollution humaine et qui plane désormais au-dessus de nos têtes comme une menace à notre existence. Aujourd'hui, ONU Environnement vient d'affirmer dans son estimation quadriennale que la cause n'est pas totalement perdue. Il semblerait que le trou dans la couche d'ozone est en bonne voie pour se résorber d'ici 2066.
Si ce scénario est rendu possible, c'est en partie en raison de l'élimination des substances nocives pour la couche d'ozone. En effet, en nous passant massivement des chlorofluorocarbures ou CFC, nous préservons la couche d'ozone, favorisons sa reconstitution et réduisons l'exposition humaine aux rayons UV. Rappelons que les CFC sont des substances qui proviennent surtout des réfrigérateurs. La décision a été d'éliminer les CFC a été prise par 195 pays lors du Protocole de Montréal en 1987.

La meilleure manière de réduire la pollution atmosphérique reste l'arrêt des émissions de gaz à effet de serre- Photography Mark Garcia / NASA©
D'autres pistes pour atténuer les effets du réchauffement climatique et les canicules
Il n'y a pas que les CFC qui dégradent le climat. Les hydrofluorocarbones (HFC) figurent également parmi les gaz qui affectent dangereusement l'environnement. Ces derniers proviennent aussi des réfrigérateurs, mais aussi des climatiseurs. C'est ainsi qu'il s'avérait nécessaire de signer l'accord de Kigali en 2016 afin de fixer un objectif d'élimination de cette substance. Si tous les pays signataires respectent cet accord, la température peut baisser de 0,5 °C en 2100.
Néanmoins, cet accord a aussi analysé les effets des projets de géo-ingénierie. Et de cette étude, il en est ressorti que les conséquences de ces technologies d'atténuation de la température peuvent ne pas être en faveur de la reconstitution de la couche d'ozone. Au contraire, l'injection de particules de soufre dans la stratosphère, quoiqu'efficace sur le court terme, peut accélérer l'aggravation du trou dans la couche d'ozone sur le long terme.
Lutter contre les rayons UV sans l'aide de la géo-ingénierie
Pour limiter la hausse de la température, qui a déjà atteint + 1,2 °C depuis l'ère préindustrielle, la géo-ingénierie ne représente pas une solution durable. Ces projets permettent juste de gagner du temps. Le Giec prédit même que la modification intentionnelle des rayonnements solaires s'avère très dangereuse. Cela entraînerait des bouleversements climatiques importants et détruirait de nombreuses cultures sur terre. Mais la plus terrible conséquence serait l'accélération du réchauffement et l'aggravation de l'exposition humaine aux rayons UV. Ceci est inévitable si le trou dans la couche d'ozone ne se résorbe pas.
Avec AFP