Maison autonome fonctionnant aux énergies renouvelables et à isolation naturelle
Avec sa maison autonome, l'ingénieur retraité confie que l'énergie chère ne l'atteint plus. La demeure passive a une performance énergétique accrue, lui permettant d'être totalement indépendant.
La construction a été achevée en 2016, dans la Commune de Saint-Priest-la-Plaine, en Nouvelle-Aquitaine. Dans ce paysage aux demeures en façade de pierre, la maison autonome dénote avec son ossature en bois posée sur des pilotis, son isolation faite de fibres naturelles de chanvre compressé, ses nombreux panneaux photovoltaïques posés sur sa toiture avec son chauffe-eau solaire.
Mais qu'importe son aspect, affirme monsieur Chappert, ce sont les économies réalisées qui comptent. Une épargne estimée à 4.000 euros par an si l'on compte les dépenses pour le chauffage, l'eau chaude et l'électricité. En cette période où la facture s'alourdit pour tous, seule l'eau pose encore des soucis pour la maison autonome. Un détail qui sera bientôt réglé par l'installation d'un forage.

La maison autonome, est la solution pour ne plus crouler sous les factures d'électricité.
Photography PASCAL LACHENAUD / AFP©
Économie d'énergie avec le logement basse consommation
La crise énergétique n'a quasiment pas d'impact sur la maison autonome. Et mieux encore, cette demeure écologique dépanne ses voisins lors des coupures de courant dans le voisinage.
Actuellement, la maison autonome produit 4,5 kilowatts d'électricité, selon monsieur Chappert. Une quantité suffisante pour ses activités quotidiennes. Mais, il compte installer de nouveaux panneaux sur sa véranda et passer à 9 kWh, ce qui lui permettra de charger la voiture électrique qu'il compte acquérir.
Face aux enjeux climatiques et écologiques, le retraité creusois ne voudrait surtout pas passer pour un écologiste extrême. Il revendique plutôt sa démarche économique, en soulignant le fait qu'il n'a pas lancé la construction de toilettes sèches, qu'il dispose d'un lave-vaisselle et d'une piscine. Et il rappelle que les installations nécessaires à la transition énergétique pour une maison autonome s'élèvent à des dizaines de milliers d'euros.
Faire face à la crise énergétique grâce à l'habitat bioclimatique
De plus en plus de Français se dirigent vers les énergies renouvelables et l'autonomie énergétique, face à l'augmentation des prix de l'énergie. En effet, ENEDIS a recensé 3.000 installations d'autoconsommation individuelles en 2015 et après 18 mois, ce chiffre a doublé. 208.000 installations raccordées à son réseau ont été dénombrées en septembre 2017.
L'habitat durable séduit de plus en plus. L'ex-ingénieur thermicien, monsieur Chappert, conseille, surtout en période hivernale, de s'assurer de la qualité de l'isolation et de l'orientation du logement peu énergivore. Cela, afin de garantir l'étanchéité à l'air de la maison autonome, mais aussi, pour le confort thermique des occupants et une bonne ventilation dans le foyer, pour permettre de réduire la consommation énergétique au maximum et à contrario, pour maximaliser la production d'électricité par les panneaux solaires, les éoliennes et autres installations écologiques permettant le gain d'énergie.
Avec ETX DailyUp