150 millions de tonnes CO2 ont été émises

En Arctique, l'équivalent de près de la moitié de la surface brûlée les 40 dernières années a été ravagée en seulement deux ans. D'après les estimations des scientifiques, les mégafeux ont relâché 150 millions de tonnes de dioxyde de carbone ou CO2 dans l'atmosphère. Comme l'indiquent souvent les actualités générales, ces émissions de GES provoquent une augmentation de la température.

Dérèglement climatique : l'Arctique se réchauffe plus rapidement que prévu

Ces émissions de CO2 dans l'air vont certainement favoriser le réchauffement climatique, dont le pôle Nord qui se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Les chercheurs ont indiqué que la hausse des températures a amplifié les incendies dans cette région du cercle polaire. Un véritable cercle vicieux !

Le CO2 atmosphérique provoque une hausse globale des températures

Fonte des glaciers : le permafrost est à craindre

En plus des émissions de CO2, les flammes peuvent aussi endommager le pergélisol ou permafrost. Ce sol gelé en permanence renferme le double du gaz carbonique atmosphérique, et le triple des émissions dues aux activités humaines depuis 1850. De plus, près de la moitié des champs pétroliers et gaziers russes se trouvent dans des zones à risque à cause du pergélisol.

Quels sont les autres gaz à effet de serre ?

Mis à part le CO2, la vapeur d'eau, le méthane et le protoxyde d'azote sont aussi des gaz à effet de serre. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, ou GIEC, pointe du doigt les chlorofluorocarbures, le tétrafluorure de carbone et les hydrochlorofluorocarbures.

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