Écologie sur les réseaux sociaux : l'enfant s'inquiète
Avec les déséquilibres écologiques actuels causés par les activités humaines, les acteurs de la protection de l'environnement promeuvent l'écologie sur les réseaux sociaux. Mais, vu la dégradation écologique à laquelle les êtres vivants font face, les prédictions sur l'avenir de la biodiversité, des écosystèmes, sont souvent affligeantes.
Les réseaux sociaux disposent de restriction d'âge, mais, les moins de 13 ans vont outre ces règles. L'agence de publicité Heaven, a effectué une enquête en septembre 2022 auprès de 200 de ces enfants des réseaux.
Selon les résultats de l'enquête, l'état de l'écologie inquiète 24% des répondants. 64%, se sentent concernés par la protection de l'environnement. Un quart des pré-ados se déclarent éco-anxieux et 88% affirment être touchés par les problèmes dus aux perturbations des équilibres écologiques.

La jeune génération, effrayée par les proportions que prennent la dégradation de l'environnement, préfère jouer' à l'autruche - Photography galitskaya / Getty Images©
Désintérêt de l'environnement à cause de l'éco-anxiété
L'enfant perçoit négativement l'avenir de l'écologie. En effet, 8% confie avoir fait des cauchemars sur la destruction environnementale.
Du tiers des pré-ados qui affirme se renseigner sur l'avenir de l'écologie, 31% sont des garçons. Les filles elles, font plus de recherches sur le harcèlement scolaire, danger qui leur semble plus immédiat dans leurs survies que l'extinction de certaines espèces, les polluants des océans, la disparition des ressources naturelles, la crise écologique, ou encore la mutation des agents pathogènes et des organismes vivants.
De ceux qui font une prise de conscience écologique, leurs principaux intérêts sont la disparition de la faune (58%), les catastrophes naturelles (58%) et les bouleversements climatiques (44%).
L'existence des découvertes scientifiques, des espèces animales, la richesse de la biologie animale et végétale, la magie de la génétique, les histoires fascinantes des prédateurs, des micro-organismes, de la vie sous les sols, des oiseaux et de leurs drôles d'habitats, des animaux aquatiques, de la biologie moléculaire et la biotechnologie, etc. Aucun n'a réussi à fasciner le jeune public sur les plateformes. Altérant leurs espoirs pour l'avenir de l'écologie, les poussant à se désintéresser des sciences environnementales.
L'éducation à l'environnement perd son intérêt au profit du divertissement mobile
L'enfant passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux car dispose très tôt de téléphones portables. En effet, il s'avère que 48% des enfants reçoivent leur premier mobile à 11 ans. Selon le rapport, 49% de ces enfants les utilisent pour discuter avec leurs amis sur WhatsApp et Messenger, 35% s'en servent pour jouer à des jeux vidéo en ligne et 30% pour échanger sur les réseaux sociaux avec leurs amis.
En haut des échelles du centre d'intérêt de ces jeunes gens restent donc les jeux vidéo, à 54%. Malgré que ce soit un sujet d'actualité, seulement 10% affirme avoir un intérêt sur les notions d'écologie.
Comment intéresser ces jeunes esprits aux sujets biologiques, à la préservation de l'écosystème fragile ?