Pollution atmosphérique : quels sont les indicateurs utilisés ?

Peut-être que les abonnés aux actualités générales ne savent pas, mais il existe diverses façons pour évaluer la qualité de l'air de l'atmosphère. En effet, les scientifiques ont souvent fait recours aux méthodes physico-chimiques pour estimer la pollution atmosphérique. Les chercheurs utilisent aussi des organismes sensibles comme les lichens. Toutefois, les procédés utilisés dépendent de l'échelle étudiée.

Chaque espèce indique différemment sur la qualité de l'air

Les études de biosurveillance permettent d'évaluer la qualité de l'air. Grâce aux lichens, les collectivités territoriales peuvent être informées sur les risques qu'ils encourent. Par exemple, les champignons lichénisés neutrophiles ou acidophiles indiquent la pollution atmosphérique en oxydes d'azote. Quant aux espèces nitrophiles, ces indicateurs informent sur une contamination acide.

La pollution atmosphérique peut être estimée par des moyens naturels

Qu'est-ce que les gaz à effet de serre ?

Bon nombre de gens n'arrivent pas à faire la différence entre les facteurs de pollution atmosphérique et le gaz à effet de serre. Les principaux polluants de l'air sont composés de monoxyde de carbone ou de particules nocives qui ont des effets néfastes sur la santé, notamment sur les poumons et le système respiratoire. Quant au second, il est responsable du réchauffement climatique, et a peu d'effet direct sur la santé humaine.

Voici des exemples de pollutions critiques

Lorsque la pollution de l'air arrive à un état critique, il se peut qu'il y ait des pluies acides ou un assombrissement global. Le nuage brun d'Asie, les brouillards toxiques dans la vallée de Meuse et la pollution de la vallée de l'Arve sont également des signes critiques.

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